“Je pense que nous avons besoin de situer les responsabilités. C’est pourquoi, j’appelle les députés à se saisir de cette affaire par une question orale au ministre qui devra venir répondre devant l’Assemblée nationale et de façon publique. Dire non seulement qu’elle est la légitimité de ces gens, qui les a recrutés, quelle est la légalité de ce recours à cette justice privé. Mais aussi pourquoi on voit ces nervis opérer souvent auprès de la gendarmerie et de la police. La question du recrutement agitée aujourd’hui doit aussi être tiré au clair”, indique l’invité du Grand Jury.
Moussa Tine pense que les images de ces gros bras attaquant des civiles sont inacceptables pour un pays qui a l’ambition de construire une démocratie apaisée.
“Les images que nous avons vu circuler sur les réseaux sociaux sont indignes de notre démocratie. Si chaque parti politique faisait recours à des nervis on irait systématiquement vers une guerre civile. Tous les pays où on a vu de telle pratique, ont fini vers la guerre civile. Et le Sénégal n’est pas une exception, il faut qu’on fasse attention”, explique-t-il.